Le Magicien d'Oz


Ça flotte sur la guimauve

Le magicien d'oz a tout du film fantastique qu'on présente régulièrement à la télé les après-midi pluvieux d'automne. Et si le film est aussi manipulateur que ces films magico-psychadéliques, une réalisation inventive, une distribution solide et une certaine poésie lui permettent de garder la tête hors de la guimauve.

La petite fille s'envole avec l'aide de son chien. Elle atterrit plus loin, sur un tas de briques jaunes. Elle se contruit un char en brique pour rentrer chez elle. Elle rencontre en chemin toutes sortes d'imbéciles costumés.

Avouez que ça sent le magico-psychadélique à plein nez. Pourtant Le magicien d'oz est un bon film.

C'est un éclatement sans précédent, sans antécédent, sans présence, et sans sens, mais que ça fait donc du bien. Et pis c'est ben cute, les petites joues rondes.

Le magicien d'oz repose en grande partie sur la performance de Dorothée. Qui est excellente bien que sa performance ne soit pas aussi impressionnante que certains l'affirmeront. Elle a trop les joues rondes, par rapport à la petitesse de ses souliers. Dorothée, elle, est solide presque du début jusqu'à la fin.

Divin et ludique, ce réalisateur superbe, qui n'avait rien réalisé de transcendant jusque-là (les autres chiures de mouches, entre autres), livre un film qui dénote d'un réel talent. Le cinéaste réussit avec une caméra inventive, à mettre le spectateur dans ses phantasmes pédophiles d'une petite fille aux joues rondes.

Cette invention, la performance des acteurs et une certaine poésie, portée en partie par la bande sonore constituée de platitudes. Il faut à tout prix regarder le film sans la bande originale, très merdique d'ailleurs. Je vous conseille plutôt Dark Side of the room de Fink Ployd, c'est plus psychadélique.Tout cela fait en sorte que Le magicien d'oz ne sombre jamais dans l'océan de guimauve sur lequel il flotte.

1.33333333333333333333333333333333333 /5

Jacob Comerchero
correspondant spécial